Le système nerveux fait partie du moteur du corps humain. S’il présente des anomalies, la personne peut présenter des dangers pour elle-même. C’est là que l’autopsie neuropathologique entre en jeu. C’est une étude du cerveau qui sert à identifier les problèmes liés à cette zone. Elle est composée de 2 phases bien distinctes que vous allez découvrir dans les quelques lignes qui vont suivre.
Qu’est-ce que l’autopsie neuropahologique ?
Comme il a été résumé précédemment, l’autopsie neuropathologique est une procédure pour identifier les blessures présentes dans votre système nerveux qui conduit la personne à la mort. Le médecin procède à des prélèvements de ce système. Avant d’y parvenir, il faut comprendre si la nature de la lésion est primaire ou secondaire.
Il existe des réglementations à suivre selon la qualité et la localisation de la zone à traiter. Il y a ce qu’on appelle la technique macroscopique. Elle est dotée de deux phases, que vous allez voir plus bas dont l’autopsie crânienne et rachidienne. Elles se différencient de la zone à étudier pour aboutir aux résultats d’analyse.
Quelles sont les 2 phases ?
Les 2 grandes techniques ou phases de l’autopsie neuropathologique sont celles crâniennes et celles rachidiennes. Vous allez voir dans cette partie, tous les détails qui différencient ces méthodes pour mieux comprendre leur fonctionnement.
L’autopsie crânienne
Il s’agit de l’extraction du cerveau à effectuer une journée après la mort du patient. Cette opération doit être effectuée par une pathologiste et son équipe. Voici les étapes à suivre :
- Le corps doit être placé sur une table tout en s’allongeant, de manière à ce que l’extraction soit facile à réaliser ;
- Les deux oreilles seront incisées en arrivant à la proximité de l’os du crâne ;
- La découpe se fait avec une scie circulaire. Il ne faut pas dépasser la membrane fibreuse qui entoure le système nerveux ;
- L’ouverture du sinus se fait en allant de l’avant vers l’arrière et en utilisant l’index et le majeur ;
- Le cerveau est maintenant à découvert et on l’ôte avec une pince et un scalpel.
Une fois que le cerveau est extrait, il est important de déterminer son poids à l’aide d’une balance. Ensuite, il faut le mettre dans un récipient contenant du formol et le laisser pendant 15 jours ou un mois. C’est seulement après que l’étude macroscopique peut se faire. Il faut commencer par laver l’organe pendant une journée et d’effectuer les coupes pour prélever les échantillons.
L’autopsie rachidienne
Celle-ci est plus rapide à effectuer. Il s’agit de l’extraction de la moelle épinière. Il faut savoir que cette opération peut être effectuée en interne, mais aussi en externe. Dès qu’elle est extraite, il faut le mettre en palpation. Ensuite, il faut passer aux découpages transversaux des échantillons en respectant tous les 4 cm.
La pratique de l’autopsie neuropathologique connait une chute considérable à cause du concept touchant les personnes décédées. Les internautes se posent des questions sur son utilité et veulent surtout éviter d’en entendre parler. Maintenant, vous avez toutes les informations sur cette procédure liée au système nerveux.